Succès et Échecs

Le centre de PMA s’engage à publier annuellement les résultats des cycles traités aussi bien en insémination artificielle qu’en fécondation in vitro. Ces données sont d’autant importantes pour les couples que pour le centre car elles nous renseignent sur les performances du laboratoire et des traitements choisis, et entrent dans le cadre de notre culture de la qualité et d’amélioration continue.

Les raisons des échecs rencontrés sont discutées et feront l’objet de débats au sein du conseil scientifique de la clinique Avicenne. Il est bon à savoir que la médecine de reproduction est un domaine en constante évolution et que les traitements et protocoles ne cessent de s’améliorer. C’est pour ces raison que nous nous efforçons de proposer les meilleurs traitements disponibles à nos patients afin de garantir une prise en charge globale et personnalisée.

Risques

Les techniques de traitements par assistance médicale à la procréation ne sont pas complètement sans risque. Cependant les cas sont souvent rares ou les chances de complications sont très faibles aussi bien pour la mère que pour l’enfant :

    • Le Syndrome d’Hyperstimulation Ovarienne (SHSO) : est le principal risque qui peut découler lors d’une hyperstimulation ovarienne contrôlée liée à la PMA. La patiente peut ressentir des douleurs, des ballonnements, des nausées et encore une diminution de la quantité d’urine émise. Cependant, le SHSO est majoritairement détecté chez les patientes qui présentent des kystes ovariens et la probabilité qu’un tel risque survient est de l’ordre de 1% des cycles de FIV/ICSI. Si ces symptômes sont ressentis par la patiente, elle doit sans attendre contacter le centre de PMA Avicenne.
    • Risque durant la grossesse pour la femme et le bébé : dans le cas où une grossesse est déclarée après une FIV, le risque d’avoir de vrai jumeau lorsqu’un seul embryon est transféré n’est pas complètement exclut. Dans le cas où 2 embryons sont transférés, la probabilité d’avoir des faux jumeaux est augmentée d’environ 15% alors qu’une grossesse triple reste très rare (2 vrais jumeaux et 1 enfant du 2ème embryon). Ces grossesses multiples peuvent entraîner un accouchement prématuré et des complications pour la santé des bébés et durant la grossesse. On note aussi un faible risque d’apparition d’une grossesse extra-utérine, dans environ 1 à 5% des cas.
    • Fausse couche : le risque d’une fausse est associé essentiellement avec l’avancement dans l’âge biologique de la femme. Ce risque est ainsi légèrement plus élevé chez une femme qui a recours à la FIV/ICSI.
    • Malformation pour le bébé : le risque qu’un enfant issu d’un traitement par FIV/ICSI soit porteur de malformation (mineure ou majeure) est légèrement majoré en comparaison à un enfant conçu naturellement, avec un taux entre 4 et 5 % dans le cas d’une FIV contre 3% pour les enfants nés naturellement. Cependant, les raisons de ces malformation ne sont pas clarifiées et s’ils sont liées aux traitements de l’infertilité, à l’infertilité elle-même ou encore s’ils sont associés à des facteurs génétiques héréditaires. Dans la plupart des cas, les malformations sont détectables par échographie durant la grossesse.

Coût des traitements

Les prestations liées aux traitements de la fertilité par la PMA ne sont pas remboursées par les caisses maladies et font l’objet d’une tarification forfaitaire. A titre indicatif, les frais d’un traitement par insémination artificielle IAC en Algérie est d’environ 50’000 DA, et les frais pour une fécondation in vitro FIV ou ICSI (injection intracytoplasmique du sperme du conjoint) est de l’ordre de 200’000 DA en TTC (toutes charges comprises).

Il est nécessaire de distinguer les frais de laboratoire de PMA des différents frais médicaux pouvant être impliqués dans le processus de traitement :

    • Les frais de laboratoire incluent les coûts de laboratoire de spermiologie (analyse de sperme, gestion de la banque de sperme, etc..), et les frais de laboratoire de FIV tels que : traitement de FIV ou ICSI, congélation de gamètes, congélation d’embryon, etc..)
    • Les frais de tous les actes médicaux impliqués dans le processus de traitement de PMA : consultations, échographies, prises de sang, bilan biologique au laboratoire d’analyse biologique, insémination, ponction d’ovocytes et transfert d’embryons, etc..)
    • Tout autres frais supplémentaires non-compris dans la plan forfaitaire standard comme : la ponction testiculaire ou encore les analyses génétiques.

Nous savons que les frais des services de PMA sont très élevés, mais les prix sont basés sur des prestations de soins et services médicaux extrêmement spécialisés, une équipe spécialisée dans le domaine et des équipements de laboratoire de fécondation ultramoderne.

A noter aussi que des frais liés aux médicaments sont à prendre en considération et ne sont pas inclus dans les frais de la clinique. En général, ces frais sont intégralement remboursés par la Caisse National des Assurances Sociales CNAS.

Un dépôt qui vous sera communiquée est perçu avant le début de chaque traitement par FIV ou ICSI pour les patients résidant en Algérie. Le solde est à payer lors de l’établissement de la facture où toutes les prestations seront détaillées. Pour les patients domiciliés à l’étranger, l’intégralité du montant des forfaits et autres prestations doit être déposée avant le début du traitement.

Assurance maladie

Les prestations liées aux traitements de la fertilité par la PMA ne sont pas remboursées par les caisses maladies CNAS et CASNOS. Tous les frais de traitements par la PMA sont aux frais des patients. Cependant, les frais de médicaments liés aux procédures de traitement de PMA sont en général intégralement remboursés par la CNAS.

FAQ

Combien coûtent les traitements de PMA ?

Un traitement par assistance médicale à la procréation comprend différents frais : les frais de laboratoires et les frais des actes médicaux. Des frais divers sont à considérer tout au long du processus de traitement : les investigations (consultations, bilan sanguin, échographie, etc..), la stimulation ovarienne, l’insémination artificielle ou la FIV/ICSI, le choix d’une préservation de la fertilité, le dépistage génétique préimplantatoire (DPI) ou encore la congélation des embryons. En Algérie, un traitement par IAC coûte en moyenne 50’000 DA alors qu’un traitement par FIV/ICSI est d’environ 200’000 DA.

Dans quel cas choisir le traitement par FIV classique ou par ICSI ?

Le choix d’effectuer une FIV classique ou une ICSI (injection intracytoplasmique du sperme) est d’abords discuté avec le couple lors de la consultation post-investigationelle. D’une manière générale, la FIV classique est prescrite lorsque tous les examens sont satisfaisants pour ce traitement, en particulier les analyses de sperme du conjoint. De nos jours, une ICSI est le plus souvent réalisée car présentant plus de chance de succès de fécondation et d’induire une grossesse, en particulier dans les cas d’IAC répétés, de mauvaise qualité du sperme ou d’infertilité idiopathique.

Est-ce que l’infertilité touche le plus souvent les femmes ou les hommes ?

L’infertilité des couples touche aussi bien l’homme que la femme, à une même fréquence. Elle peut trouver son origine dans des facteurs multiples. Chez la femme par exemple, unes des causes les plus fréquentes sont une diminution de la réserve ovarienne (à partir de 35 ans), un trouble de l’ovulation ou encore une présence de maladie telle que l’endométriose. Chez l’homme, le plus souvent c’est une altération des paramètres spermatiques (nombres, concentration, qualité, mobilité, morphologie, etc..)  ou dans certains cas une perturbation du dosage hormonale. A noter qu’environ un couple sur 6 présente aujourd’hui un problème de fertilité.

Faut-il une vessie pleine avant le transfert d’embryon(s), comme ceci est le cas pour l’insémination IAC ?

Oui. Une vessie pleine permet au gynécologue de repérer plus facilement l’utérus et facilite l’introduction de l’embryon dans le cathéter. Nous vous recommandons de boire 500 à 1000 ml d’eau, une heure avant la procédure.

Comment peut-on améliorer sa fertilité ?

Un mode de vie sain est très important pour optimiser le potentiel de fertilité féminine et masculine.  De nombreuses études ont montré une corrélation entre les femmes ayant un poids sain et un taux de réussite des FIV élevé. Une bonne alimentation accompagnée d’une pratique sportive modérée sont des éléments majeurs dans la fertilité des couples. Voici quelques conseils qui pourraient améliorer le potentiel de fertilité du couple :

    • Entretenir un style de vie sain avec une alimentation saine et une activité sportive modéré. Éviter d’être en surpoids ou des situations d’obésité
    • Éviter les cigarettes, la drogue ou la consommation excessive d’alcool
    • Éviter le contact avec les produits toxiques tels que les métaux lourds, les pesticides ou encore les produits chimiques toxiques.
    • Éviter les activités qui augmenteraient la température des testicules comme le jacuzzi, le hammam ou encore de rester assis pendant de longues périodes.
    • Éviter les carences en vitamine D en privilégiant dans la mesure du possible des expositions régulières et modérées au soleil. La vitamine D est aussi disponible en compléments alimentaires.